Retrouvez en vidéo l’audition de Didier Maïsto par le CSA, lundi 28 septembre, dans le cadre du projet de cession de la chaîne Numéro 23 au groupe d’Alain Weill NextRadioTV (RMC, BFM), groupe qui est par ailleurs en cours de rachat par Patrick Drahi (Numéricable, SFR, L’Express, Libération…).
Le pdg de Fiducial Médias (Lyon Capitale, Sud Radio…) a profité de cette occasion pour exposer aux Sages tous les détails de l’affaire Numéro 23 et de la scandaleuse plus-value financière en passe d’être réalisée sur le dos d’une fréquence publique attribuée gratuitement par le CSA deux ans et demi plus tôt.
Partie 1 : “Ce n’est pas au CSA que ça se passe mais à l’Élysée”
Dès le lancement de l’appel à candidatures, les dés étaient en réalité pipés et la liste des futurs vainqueurs connue.
Partie 2 : La diversité n’a été qu’un alibi
Numéro 23 a été présentée au CSA comme “la chaîne de la diversité”. Un projet concurrent, sans doute plus légitime et sincère, a été poussé par le CSA de l’époque à “fusionner” avec le projet porté par Pascal Houzelot… avant de découvrir après l’attribution qu’il avait été berné.
Partie 3 : “Se taire, c’est être complice”
Dans cette partie, Didier Maïsto explique pourquoi Fiducial Médias avait accepté de retirer les recours déposés sur l’attribution des nouvelles chaînes de la TNT, alors que ceux-ci étaient près d’aboutir.
Partie 4 : “Retirer l’autorisation d’émettre à Numéro 23 ne léserait personne”
On en vient au cœur du problème : au mépris de la loi, c’est un actionnaire extra-européen qui a pris le contrôle de Numéro 23… Qu’est-ce que l’une des principales fortunes de Russie est venue faire dans cette affaire ?
Partie 5 : Des questions sans réponse
Pour conclure son intervention, Didier Maïsto raconte au CSA la question qu’il avait posée à Pascal Houzelot, à laquelle le patron de Numéro 23 avait été bien embarrassé de répondre.
La question de Sylvie Pierre-Brossolette
Dans sa réponse à la première question du CSA, Didier Maïsto s’interroge sur “la martingale plus intéressante que le loto” trouvée par Pascal Houzelot avec Numéro 23.
La question de Nicolas About
Pourquoi avoir retiré le recours contre Numéro 23 ? “Le chantage, ce n’est pas notre tasse de thé”, explique Didier Maïsto, expliquant avoir simplement agi au nom de l’intérêt général en refusant de faire des cas particuliers.