C’est probablement le prochain scandale sanitaire français. Près de 1500 victimes, pour la plupart endettés et édentées après des soins dans les centres low cost Dentexia, mutualisent actuellement leurs plaintes auprès des parquets de Paris, Lyon, Aix-en-Provence et Marseille pour abus de faiblesse, abus de confiance, escroquerie et violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité.
Dentexia, un nom qui fait grincer les dents jusque dans les couloirs des autorités de santé françaises et les salles des pas-perdus des palais de justice.
Dentexia, c’est une franchise de médecine dentaire low cost lancée en janvier 2012 dans l’agglomération lyonnaise, puis dupliquée un peu partout en France. Sur le papier – la démocratisation des soins dentaires -, l’idée a du mérite. Structurée comme une association à but social, il s’agissait de « favoriser l’accès aux soins dentaires pour tous et notamment aux personnes les plus démunies ». Dans les faits, l’expérience s’est avérée dramatique pour des centaines de patients qui se sont retrouvés, non plus au sein d’un système de soins, mais au cœur d’une bulle spéculative, provoquée par les velléités purement financières des fondateurs.
Une clientèle traitée comme des appareils électriques
Mauvais diagnostics, négligences, malfaçons dans la réalisation des soins, surtraitements, soins en attente depuis des mois, etc. La liste est longue et les situations d’urgence sanitaire considérables.
Le cas d’Abdel Aouacheria, chercheur en biologie, résume bien le « bricolage dentaire » de Dentexia. Gravement accidenté à moto à l’adolescence, Abdel Aouacheria a du porter des couronnes très tôt. L’usure, les gingivites et le défaut de mastication ont peu à peu dégradé son état dentaire. Il s’est donc vu contraint d’entreprendre de soins qu’il a décidé de confier à Dentexia, « du fait des devis prohibitifs des dentistes traditionnels ». Son plan de traitement a débuté en décembre 2012. Des piliers d’implants lui ont été posés en avril 2013 et en octobre 2014. À ce jour, certaines de ses vis, destinées à servir d’ancrage à une prothèse dentaire, ne sont toujours pas recouvertes. L’os ayant commencé à se résorber au niveau des implants, son dentiste familial recommande aujourd’hui l’extraction en urgence des implants.
Depuis, le praticien a démissionné en conseillant (à son patient) de fuir
Entre octobre 2013 et juin 2015, on lui a installé, au niveau des incisives inférieures, une couronne provisoire en résine (un « wax-up » dans le jargon) – qui a pour objectif de reconstituer pour une durée limitée (au maximum trois mois) une dent destinée à être couronnée par la suite. Au fil du temps, le wax-up s’est effrité et est devenu marron du fait de la porosité du matériau utilisé. Suite à son démontage, cinq couronnes ont été usinées par un praticien Dentexia qui a refusé de les fixer de manière définitive, tant la pose s’avérait « risquée et inutile ». Depuis, le praticien a démissionné en « conseillant (à son patient) de fuir ».Un bridge, qui avait été posé en avril 2015, a été percé en fin d’année dernière pour traiter une rage de dents : en le creusant, un second praticien a perforé la chambre pulpaire et la racine. Non soigné, Abdel Aouacheria vit depuis sous antibiotique.
Ce n’est pas fini. L’extraction de plusieurs dents, « suivie d’aucun rendez-vous pendant plusieurs mois », a provoqué une résorption osseuse qu’il a fallu combler par un comblement osseux, qui s’est lui-même résorbé du fait de l’absence de rendez-vous. Conséquence directe : une dissymétrie significative des dents, lui défigurant le visage. Sans compter une paralysie épisodique de sa mâchoire.
Pire, Abdel Aouacheria souffre depuis plusieurs mois d’une bascule du bassin qui s’est déclarée « suite à ses différents chantiers buccaux ». La plainte qu’il a récemment envoyée au Conseil départemental de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Rhône est glaçante : « Je ne souhaite à aucun patient de vivre ce que j’ai enduré depuis trois ans, sachant que mon calvaire n’est pas terminé. J’ai énormément souffert, sans en tirer le bénéfice escompté. » Et de dénoncer « la méthodologie à l’oeuvre dans les centres dentaires Dentexia », « un échec, un fiasco, un ersatz de dentisterie, une escroquerie. La patientèle de ces centres est en réalité une clientèle, qui est traitée comme des automobiles ou des appareils électriques. »
Plaintes en rafale
À ce jour, plus de 1500 patients de Dentexia, ou de cabinets affiliés, se sont regroupés en collectifs. Abdel Aouacheria a créé celui de Lyon début janvier. Ils étaient 22 patients à l’origine, ils étaient plus de 580 un mois après, un millier aujourd’hui, près de 250 à Marseille, une centaine à Paris, et une quinzaine de doléances ont été déposées au Conseil de l’ordre des chirurgiens dentistes de Saône-et-Loire. Leur nombre grossit chaque jour.
Des plaintes s’empilent sur les bureaux des procureurs des parquets de Paris, Lyon, Aix-en-Provence et Marseille. Pour l’heure, les plaintes portent sur un amalgame de qualifications pénales présumées : abus de faiblesse, abus de confiance, escroquerie et violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité.
Il y aurait pour plus d’1 million d’euros à Marseille de soins payés non réalisés, plus de 900 000 euros à Lyon, plusieurs centaines de milliers d’euros à Paris.
Mais toutes ont un point commun : il s’agit de soins payés d’avance par chèques ou par carte bancaire selon l’échéancier, et dans certains cas par un crédit personnel ou affecté, c’est-à-dire proposé par Dentexia – via Franfinance ou Odotonlease (pour ce dernier type de crédit, une jurisprudence de la Cour de cassation de 1995 a admis que le prêteur ne pouvait délivrer les fonds qu’à la réception d’un document attestant l’exécution, même partielle, des soins. Or, selon le témoignage de plusieurs patients, si Dentexia faisait bien signer ce document, les soins n’avaient, eux, jamais débuté). Il y aurait pour plus d’1 million d’euros à Marseille de soins payés non réalisés, plus de 900 000 euros à Lyon, plusieurs centaines de milliers d’euros à Paris.
La complexité dans cette affaire, c’est que l’association Dentexia a été placée en redressement judiciaire le 24 novembre dernier par le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence (où se situe le siège de l’entreprise), suite à une déclaration de cessation de paiement. En d’autres termes, Dentexia ne peut plus faire face à ses dettes, étant en état d’illiquidités (impossibilité de faire face au passif exigible avec l’actif disponible). Dentexia a donc demandé l’ouverture d’une procédure qui vise à permettre, sous contrôle judiciaire, la poursuite de l’exploitation de son activité et l’apurement de son passif, c’est-à-dire, sommairement, le règlement de ses dettes. Selon une source proche du dossier, le passif de Dentexia s’élève à 8,2 millions d’euros (et, pour la nébuleuse de sociétés commerciales qui gravitent autour, entre 6 et 7 millions d’euros*).
“Class action” à la française
Or, rien que pour le cabinet dentaire marseillais Harold King, directement adossé à Dentexia, il faudrait consacrer 1 jour par semaine pendant au moins 6 mois pour terminer la totalité des soins déjà payés par les 250 patients lésés. Selon une requête de l’administrateur judiciaire du cabinet marseillais que nous nous sommes procurée, « la trésorerie (étant) nulle, un jour de travail par semaine ne produira pas de chiffre d’affaires, déjà encaissé et consommé, et les 4 autres jours travaillés vont générer une faible marge « . En d’autres termes, le remboursement de l’argent avancé par les patients semblent assez compromise qui, malgré tout, continuent à montrer les dents.
Le scandale Dentexia pourrait prendre de l’ampleur grâce aux actions de groupe
“Il faut absolument déposer des plaintes au pénal car derrière il y a la possibilité de faire appel à des fonds de garantie”, explique Élodie Bosseler, avocate de l’association Défense des consommateurs de soins et prothèses dentaires (DCSPD), qui a enregistré plusieurs centaines de plaintes de victimes de Dentexia. Ce Fonds de Garantie, financé par les l’ensemble des assurés français, sert à rembourser les dommages et intérêts alloués lors d’un procès pénal, lorsque le condamné ne paie pas les sommes dues**.
Surtout, depuis le 1er octobre 2014, la loi Hamon sur la consommation a introduit la « class action » à la française, une petite révolution dans un droit jusque là basé sur l’initiative individuelle. Désormais, au lieu et place d’entamer des procédures individuelles, dont le coût et la lourdeur des procès freinaient généralement les consommateurs, les victimes d’un même manquement commis par un professionnel peuvent attaquer ensemble l’entreprise fautive.
Le scandale Dentexia pourrait dès lors prendre de l’ampleur grâce aux actions de groupe.
Après le fisc, la santé
Car jusqu’à maintenant, les autorités sanitaires françaises ont été passablement muettes sur le dossier. Seule l’administration fiscale avait mis le nez dans les affaires pas très nettes de Dentexia. D’après plusieurs enquêtes menées par le journal Lyon Capitale (mars et septembre 2014), trois redressements et quatre contrôles fiscaux ont été notifiés au patron et fondateur de Dentexia Pascal Steichen, et plusieurs de ses sociétés, au sein d’un « montage juridique nébuleux, dans lequel s’imbriquent moult sociétés gigognes qui semblent consciencieusement siphonner les centres dentaires ». Non-déclaration de la taxe sur les salaires, de la taxe d’apprentissage, de la participation à la formation professionnelle et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, Pascal Steichen aurait dissimulé 1,3 million d’euros au fisc.
En 2012, la rémunération de Pascal Steichen a ainsi frôlé 690 000 euros… alors que le déficit de cinq de ses centres dentaires était d’environ 970 000 euros.
Phobie administrative, à l’instar de l’ex-éphémère secrétaire d’État au commerce extérieur Thomas Thévenoud ? Le passé de Pascal Steichen ne plaide pas en sa faveur. En 2001, la 18e chambre du tribunal de commerce de Paris le condamnait, au titre de gérant de la société Edumedia (productrice de films pour la télévision) à douze ans d’interdiction de gestion pour avoir tenu une comptabilité incomplète et omis de faire la déclaration de l’état de cessation de paiement. En 2008, alors qu’il demandait à être entièrement relevé de sa peine, le même tribunal ramenait celle-ci de douze à dix ans, suivant l’ “avis réservé” du procureur de la République. Steichen laissera à l’époque un passif impayé de plus de 4,5 millions de francs. En 2012, la rémunération de Pascal Steichen a ainsi frôlé 690 000 euros… alors que le déficit de cinq de ses centres dentaires était d’environ 970 000 euros.
“Dangers de contamination” pour les patients
C’est justement le fisc, représenté par la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) qui a averti, en lien avec les signalements de salariés, des problèmes d’hygiène dans le centre Dentexia « Tête d’Or », dans le chic 6e arrondissement de Lyon. L’Autorité régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a alors diligenté une inspection le 28 janvier dernier, sur le plan sanitaire afin de vérifier les pratiques d’hygiène et la sécurité des soins apportés. La sanction est tombée le 1er février dernier : les autorités de santé régionales ont fermé le centre Dentexia, les patients étant exposés à des « dangers graves et immédiats de contamination bactérienne et virale ». Les inspecteurs de l’ARS ont constaté des manquements portant sur l’ « absence de maîtrise et de procédures écrites du procédé de stérilisation du matériel dentaire », des « anomalies relatives aux conditions de soins : (…) défaut de stérilisation ou d’embouts à usage unique des seringues air-eau ; (…) pénurie de champs stériles ; (…) pénurie de bains de bouche » et le fait que que Dentexia « ne respecte pas la réglementation relative à la filière d’élimination des déchets d’activité de soins à risque infectieux ». Le gendarme de la santé régionale a également relevé que les opérations de stérilisation du matériel étaient réalisées dans des locaux inadaptés, ce que l’ancien responsable de la stérilisation chez Dentexia avait pointé du doigt, il y a déjà deux ans, dans l’enquête de Lyon Capitale…
Les autorités de santé pointées du doigt
Une enquête est « en cours d’instruction » explique au Lanceur Loïc Ricour, directeur du Pôle santé du Défenseur des droits – une autorité constitutionnelle indépendante chargée de défendre les droits et libertés. « Il s’agit de tout mettre en oeuvre pour protéger les personnes vulnérables, souvent dans des situations précaires ». Le Défenseur des droits a d’ores et déjà relevé des abus de faiblesse et des manquements déontologiques. Dentexia s’est en effet spécialisé dans l’accueil des patients bénéficiaires de la couverture médicale universelle (CMU). Ils étaient 2,8 millions en 2014. « À Vaulx-en-Velin, on est à 90 % de CMU », s’enorgueillissait il y a quelques années Dominique Goedert, responsable du développement chez Dentexia Vaulx-en-Velin, commune qui compte parmi les plus pauvres de l’agglomération lyonnaise. Les agences régionales de santé ont toutes approuvé sans broncher : les centres s’implantaient dans des territoires qui présentaient une carence en offre de soins.
C’est au sujet de ce contrôle d’évaluation des centres Dentexia que le Défenseur des droits s’interroge. Autrement dit, les ARS sont dans le collimateur
Sur le papier, le mérite de Dentexia était de proposer un égal accès aux soins, notamment aux personnes les plus démunies. Les fondateurs, eux, sous couvert d’une action sociale, faisaient coup double : les prix sont alignés sur le remboursement de la CMU et ils privilégient les grosses opérations, donc les plus rentables. Ils sont alors certains d’être remboursés. Bref, avec la CMU, les chicots se transforment en or. C’est d’ailleurs au sujet de ce contrôle d’évaluation des centres Dentexia que le Défenseur des droits s’interroge. Autrement dit, les ARS sont dans le collimateur.
Joint par Le Lanceur, Pascal Steichen ne « (conteste) pas l’état déplorable » dans lequel se retrouvent certains patients. « Environ 10 % de ces plans de traitements ont pris un retard inquiétant suite aux actions de l’Ordre des syndicats, soit près de 400 patients qui ont versé un acompte et qui sont en attente de rendez-vous que nous ne pouvons leur donner, soit par manque de matériel (boycott) soit par manque de praticien (harcèlement). »
Le boycott. Les fournisseurs ne se battent effectivement pas pour travailler avec Steichen/Dentexia car ces partenaires commerciaux ne sont pas payés.“Il ne paie jamais ses fournisseurs”, affirme Philippe Balagna, président du syndicat des chirurgiens-dentistes du Rhône. Renseignements pris, Dentexia et son président-fondateur Pascal Steichen sont actuellement en procès avec de nombreux laboratoires de fabrication d’implants et de prothèses, pas seulement de l’agglomération lyonnaise mais de toute la France. Les procédures sont en cours. Pascal Steichen, via Dentexia et ses autres sociétés, se verrait reprocher de ne pas s’être acquitté de ses commandes. 890 000 euros ici, 105 000 là, plusieurs autres centaines de milliers d’euros là-bas, etc. L’une de ses victimes explique qu’elle aurait été obligée de vendre sa maison pour pouvoir rembourser ses dettes, suite au refus de payer de Dentexia. D’après nos recoupements, plus personne ne voudrait travailler avec lui. « Steichen s’est grillé partout. Il a des dettes aux quatre coins de la France, confirme Christian Couzinou, président de l’ordre national des chirurgiens-dentistes. Dentexia et Steichen font le tour des labos lyonnais et français. Personne ne veut plus les fournir. Tout le monde est au courant de leur réputation sulfureuse. » Ce fabricant d’implants, actuellement en procès avec Dentexia et Steichen pour plus de 100 000 euros d’impayés, explique comment Steichen organise sa défense : « L’une des sociétés de Steichen, Laboscore, nous achète les implants. Ces implants, Laboscore les revend ensuite à Dentexia. Or, le capital de Laboscore est de 10 000 euros. C’est là que Steichen nous dit que 105 000 euros, c’est dix fois le capital de sa société et qu’il ne peut pas payer. Et le tribunal a beau les sommer de présenter leurs comptes, ils ont toujours une excuse. »
Ce qui en réalité se joue, en sourdine, dans l’affaire Dentexia, ce n’est ni plus ni moins la qualité du système de soins dentaires français
Le harcèlement, d’autre part. Le nombre de patients en situation d’urgence sanitaire est aujourd’hui si élevé qu’aucun dentiste ne souhaite effectivement travailler chez Dentexia, tant la réputation des centres, de ses fondateurs et de ses méthodes est mauvaise. Des anciens salariés et d’autres encore en place nous ont témoigné de leur « honte ». « On devait faire 90 000 euros de chiffre d’affaires par fauteuil par mois, c’était intenable et risqué ». »Cela représente près de 2 000 implants chaque année. Ça fait plus de 11 implants par jour, c’est inimaginable ! » explique Pierre-Yves Besse, président de l’union patronale des prothésistes dentaires. Et Pascal Steichen, qui ne parle pas « clinique » mais taux de rentabilité, rationalisation des coûts, chiffre d’affaires moyen par dentiste, salaires, etc. puisque n’étant pas dentiste mais « coach dentaire », de conclure : « le but de l’Ordre (des chirurgiens dentistes, NdlR) est de défendre la rente des dentistes en empêchant à la fois l’augmentation du nombre de dentistes et l’arrivée de cliniques à prix « juste » nommés de façon très médiatique et dévalorisante « low cost » ».
Ce qui en réalité se joue, en sourdine, dans l’affaire Dentexia, ce n’est ni plus ni moins la qualité du système de soins dentaires français. Pour les patients les plus vulnérables, du centre de Vaulx-en-Velin notamment, c’est la double peine. Pour eux, Dentexia représentait l’espoir d’être soigné. Endettés, ils sont désormais édentés. Ce sont les fameux « sans-dents ». Un plan de cession des centres Dentexia est désormais acté. Plusieurs repreneurs sont sur le coup. Des questions se posent. Du point de vue strictement financier, les patients ayant avancés les frais sans avoir été soigné seront-ils remboursés ? Un « service après-vente » pour réparer les soins mal réalisés par Dentexia est-il envisagé ? Les patients dont les soins ne sont pas achevés vont-ils être traités en priorité ? Réponse le 26 février.
* Le passif de la galaxie de sociétés commerciales qui gravitent autour de Dentexia s’élève :
pour NPS à : 419 000 euros, pour Efficiences Odontologiques à : entre 1 et 2 millions d’euros, pour le cabinet Harold King à : 961 500 euros, pour le centre Saint-Lazare à : 2,5 millions d’euros, pour Laboscore à : 200 400 euros, pour centre Pages à : 921 000 euros.
** Le Fonds de Garantie ne reçoit aucune dotation budgétaire de l’État. Ses ressources proviennent des contributions des assurés et des assureurs perçues sur les contrats d’assurance, des produits des recours exercés contre les auteurs et des produits de ses placements qui lui confèrent l’autonomie financière. Il est néanmoins placé sous le contrôle du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, qui détermine le taux des contributions.